Présentation
Onze danseurs d’origine différente pour ce ballet évoquant la transe qui habite leur corps dénudé. Par sa thématique, Anima Ardens (souffle ardent), offre à Thierry Smits le terrain idéal pour observer des êtres en proie aux transports dictés par une puissance qui les traverse, les domine et les soumet à son emprise passagère parfois violente.
La dimension dramatique de ces expériences dangereuses dans laquelle l’individu peut parfois se trouver « coincé » sans possibilité de retour à un état « normal », les rendent à la fois mystérieuses, attirantes et terrifiantes. Le potentiel des états modifiés de conscience est exploité ici par la manière dont ils affectent les individus dans leur expression corporelle ; la pièce propose un cheminement au cours duquel la tension s’intensifie jusqu’à une forme de paroxysme que l’on peut interpréter comme libératoire ou au contraire terriblement inquiétant. Quoi qu’il en soit, il y a une force collective rassurante dans ces hommes qui explorent ensemble les limites de mondes étranges et fascinants où l’on n’est plus maître de ses mouvements, de sa voix ou de son souffle.
Onze danseurs d’origine différente pour ce ballet évoquant la transe qui habite leur corps dénudé. Par sa thématique, Anima Ardens (souffle ardent), offre à Thierry Smits le terrain idéal pour observer des êtres en proie aux transports dictés par une puissance qui les traverse, les domine et les soumet à son emprise passagère parfois violente.
Sans support scénographique, la pièce maintient notre attention rivée sur les danseurs, sur la manière différente qu’ils ont de réagir aux mêmes stimuli, aux mêmes sons ou au contraire sur les moments magiques où ils abordent à l’unisson l’épreuve qui s’impose à eux.