Présentation

Séparées par un entr’acte, les deux pièces sont construites pour être présentées ensemble et pour interroger la pertinence de la danse, sa raison d’exister et d’apporter du sens. Thierry Smits y répond avec la conviction d’un chorégraphe qui a quarante ans, dont les créations ont largement fait leurs preuves et qui assume pleinement son parcours.

 

Son engagement est d’autant plus fervent qu’il remonte sur scène avec détermination et joie dans Dionysos’ Last Day, lui qui n’avait plus fait d’apparitions conséquentes depuis La Grâce du Tombeur et qui se considérait comme un mauvais danseur ; d’autant plus peut-être par la conscience que les qualités techniques, la maîtrise du mouvement et la virtuosité qu’il exigeait de la part de ses jeunes et remarquables interprètes ne pouvaient plus trouver d’équivalent dans son propre corps. Dans le même temps, la distance prise avec la pratique physique et la reconnaissance acquise en tant que chorégraphe s’avéraient suffisamment grandes pour qu’il ne s’encombre pas d’une vanité niaise.

C’est ainsi qu’il s’octroie très justement le rôle de celui par lequel la danse advient. Sur un plateau où les artistes se trouvent entravés à des degrés divers − l’un d’eux reste même littéralement scotché au sol durant presque toute la performance − il permet que la danse renaisse de ce marasme où elle est engluée, c’est-à-dire la question même de savoir si elle a encore un droit de cité dans un environnement culturel démoralisant où l’on parle beaucoup de « contredanse ».

La réplique de Thierry Smits par l’intermédiaire de ses sept danseurs est donc un ode absolu au besoin cathartique de danser et de voir danser. Il est porté à son apogée dans Stigma où la danse, enfin libérée de toute contrainte et de la vanité des questionnements rhétoriques sur le bien-fondé de son jaillissement jubilatoire, s’exprime pleinement dans l’urgence de sa revalorisation et dans la fulgurance de son exécution magistrale. L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach lui fut octroyé comme support musical après son élaboration.

DATE CONTENU

Dates

Séparées par un entr’acte, les deux pièces sont construites pour être présentées ensemble et pour interroger la pertinence de la danse, sa raison d’exister et d’apporter du sens. Thierry Smits y répond avec la conviction d’un chorégraphe qui a quarante ans, dont les créations ont largement fait leurs preuves et qui assume pleinement son parcours.

 

DATE CONTENU
2003/03/11 11 > 29.03.2003 Théâtre Varia Bruxelles
2003/04/02 02.04.2003 CC Westrand Dilbeek
2003/04/25 25.04.2003 De Velinx Tongres
2003/05/16 16.05.2003 De Werf Alost
2003/11/06 06.11.2003 Stadschouwburg Brugge Bruges
2003/11/20 20.11.2003 CC de Spil Roulers
2003/12/02 02.12.2003 Schouwburg Tilburg (NL)
2003/12/11 11.12.2003 CC Leuven Louvain

Distribution

— Chorégraphie

Thierry Smits

— Assistant

Michael Sears

— Danseurs

Benjamin Bac, Anna Bussey, Ines Cera, Ken Hioco, Samir El Yamni, Wei Meng Poon, Thierry Smits, Erica Trivett

— Autres danseurs en tournée

Jarek Cemerek, Edouard Pelleray

 

— Musiques

Noise-Maker's Fifes, Jóhann Jóhannsson, Johann Sebastian Bach

— Scénographie & création lumières

Simon Siegmann

— Costumes

Olivier Bériot

— Assistants costumes

Luc Gering, Souad Kajjal, Carole Cattrini

 

— Régie & lumières

Thomas Beni

— Son

Dominique Baguette, Maxime Bodson

— Production

Compagnie Thor

— Avec le soutien du

Ministère de la Communauté française de Belgique (Wallonie-Bruxelles), Direction générale de la Culture, Service de la Danse

 

Vidéo(s)