Présentation

Le Studio Thor accueille en résidence Julien Carlier.

Né à Bruxelles en 1985, Julien approche la danse de manière autodidacte par la pratique du Breakdance. En parallèle, il se forme à la kinésithérapie et obtient un Master à l’Université Libre de Bruxelles. Ses premières expériences de la scène ainsi que son exploration de la danse lui viennent d’échanges artistiques interdisciplinaires et de projets créés en collectifs. Il participe également à la première édition de la formation Tremplin Hip-Hop à Bruxelles en 2012 initiée par le chorégraphe Jean Claude Pambé Wayack. En 2016-17, il intègre le programme de formation Prototype IV à l’abbaye de Royaumont à Paris.

« On travaille sur le projet Interstice. C’est un projet que l’on va présenter dans une expo d’architecture à Charleroi, dans les bâtiments de l’Eden. C’est une performance pour l’ICA-WB (Institut Culturel d’Architecture Wallonie-Bruxelles), elle est basée sur le processus de création de la compagnie dont Collapse, la prochaine pièce que l’on va créer le 14 octobre à Charleroi. »

 

A travers des créations de formes diverses, combinant la virtuosité du vocabulaire Hip-Hop à une recherche de sensibilité, Julien travaille sur la porosité entre la réalité vécue par l’individu en son for intérieur et celle perçue par les autres depuis l’extérieur. Son travail s’ancre dans le concret de rencontres, de pratiques, de sensations vécues, etc. C’est le passage du réel vers l’espace scénique qui l’intéresse, plaçant le corps comme médium/témoin de cette transformation.
Parmi les thèmes des créations, on retrouve la rencontre entre la danse et d’autres pratiques artistiques, le rapport à la contrainte et à l’engagement physique, un questionnement sur les perceptions sensorielles, les rapports de force, la résilience, la question de la limite, ..

Sa première pièce, MON/DE (2015) est inspirée des expériences de paralysies du sommeil, une exploration d’un état de conscience modifiée, d’une dérive du réel dans cet entre-deux « veille/sommeil ».

Dans la foulée, il crée en 2016 Déjà-vu, performance labyrinthique pour 4 danseurs perdus dans un décor de maison, où les repères de temps et d’espaces sont chamboulés.

A partir de 2018, Julien met en place les LABOS, des résidences de recherche chorégraphique ponctuelles et itinérantes s’installant dans des lieux partenaires. Elles permettent à la compagnie de travailler la matière chorégraphique via l’expérimentation, de faire émerger des idées, de faire se rencontrer les disciplines et les artistes, d’inventer des formes multidisciplinaires en toute liberté.

En 2019, il crée la pièce Golem, duo entre danse et sculpture construit autour de la rencontre entre Julien et le sculpteur septuagénaire Mike Sprogis, qui sera sélectionnée pour participer à plusieurs vitrines promotionnelles prestigieuses : Objectif Danse 9 (Fédération Wallonie-Bruxelles), AEROWAVES SPRING FORWARD et le Fringe Festival d’Edimbourg.

Sa dernière création, Dress Code (2020), met en scène des breakdancers, et questionne la pratique de cette discipline.

En 2021, il créera Collapse, lors de l’ouverture de la biennale internationale de la danse de Charleroi-danse. Le sujet de l’accumulation et de l’effondrement sera exploré sur scène à travers la danse et les corps des 6 danseurs mais aussi par la construction en utilisant des objet, tels que des Kaplas, ainsi que l’utilisation de la projection vidéo live.

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