La performeuse qui a mis le feu à, ou inondé Bruxelles (et le monde) avec ses performances entre tension et méditation, ouvre un nouveau chapitre dans son travail. Elle y fait notamment emploi de sphères, cercles, billes, boules… pour créer de nouvelles galaxies, mobiles et sonores. Dans un lieu inattendu.
Gwendoline Robin (BE)
Le travail actuel de Gwendoline Robin est né de sa découverte en 2014 du désert d’Atacama au Chili, ses geysers, ses paysages de sel et ses observatoires astronomiques, découverte qui déclenche une nouvelle étape dans sa démarche artistique. Ses recherches autour du désert la mènent à celles d’un astronome et d’un océanographe consacrées à l’océan glacé d’une lune de Jupiter, aux paysages arctiques, aux mers acides et aux pluies de météorites… Le travail de Gwendoline Robin entretient un rapport étroit à la nature et à ses manifestations climatiques, physiques et chimiques. Il traduit la fascination partagée entre crainte et plaisir que nous éprouvons face à la puissance des éléments naturels. En utilisant dans ses performances des matériaux vivants comme l’eau, la terre, le feu, le verre et le vent, la plasticienne assume leur capacité à reprendre à tout moment leur autonomie, qui impose concentration, vigilance et une connexion entière et constante à l’expérience du présent.
Gwendoline Robin issue de la Cambre, est plasticienne et performeuse, elle travaille fréquemment avec des explosifs, mais aussi de la terre ou du verre. L’écoute et la prise de risque sont primordiales dans sa démarche. Son travail est diffusé internationalement dans les festivals de performance, en Europe, en Asie et en Amérique, et est en Belgique notamment suivi par le KunstenFestivaldesArts. A travers ses collaborations régulières avec des chorégraphes (Boris Charmatz, Pierre Droulers, Gaëlle Bourges), ses créations circulent aussi dans les réseaux de la danse contemporaine.
Infos
DATE | CONTENU |
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2019/05/042000 |
04.05.2019 20:00 Saint-Josse-ten-Noode, Bruxelles |
Départ du Studio Thor.