Présentation
Trois parties structurent cette création autour du corps, dont la matérialité, l’énergie sexuelle et la finitude sont explorées au travers de l’œuvre de Robert Mapplethorpe, du Caravage et de Francis Bacon.
Sans être contraignante, la dramaturgie se construit autour de ces plasticiens dans le travail desquels le corps représentait un enjeu majeur en étant à la fois objet de pulsions et de frustrations, médium d’exultation et d’affliction ainsi que leur sujet de prédilection. Le spectacle explore donc le physique de l’être humain en suivant les approches particulièrement différentes que ces artistes ont développées : une vision quasiment classique, photographique et réaliste d’abord, puis une conception résolument baroque et enfin une perception morcelée et fragmentée. Dans la gestion des costumes, des maquillages et des lumières, la scénographie, enrichit la thématique d’un apprêt artificiel qui contraste étonnamment avec la chorégraphie intensément concentrée sur la présence corporelle sans être affectée par ce qui se trame autour d’elle. La musique également, composée en parallèle vient se plaquer sur des mouvements dont les séquences se sont élaborées sans son support.
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