« Afro » – en référence au continent africain – et « renaissance », pour clamer la volonté d’une renaissance du point de vue culturel. Un retour aux sources, mais surtout une projection vers l’avenir, ou une sorte de voyage dans le passé ? En tout cas, un tracé suivant le labyrinthe qui part des origines de tout être humain… à la fin en passant par des péripéties propres – et occasionnées.
Romuald Dikoume (CM)
L’Afrique a plus que jamais besoin de se réinventer. Il est temps de sonner le glas et de repenser les « cultures » africaines pour leurs insertions dans le dynamisme de la contemporanéité.
Qui dit ‘renaissance’ dit réarmement moral ou intellectuel, réarmement psychique et psychologique. En chemin, nous revisitons le rapport de notre culture avec la sensualité et la sexualité, sa connivence avec le corps humain. Microscopique, l’œil de l’artiste demeure un révélateur de vérité, le but principal étant de purifier, de rendre divin ce corps. La rencontre avec la prochaine histoire est un marché, où l’Afrique peut être la boussole.
Né en 1986 au Cameroun, Romuald Dikoume (il, lui) est un artiste visuel qui vit et travaille à Douala. Marqué par une histoire familiale déstabilisante, il trouve son salut dans l’art. Son écriture picturale, figurative et naïve, est centrée sur certains personnages, inscrits dans un environnement très dense et coloré, assez proche de l’art brut. Ses performances sont empreintes des affres de la souffrance existentielle et de la solitude et interrogent la fragmentation de l’être, les questions filiation parents/enfant, le dédoublement de la personnalité… Ces dernières années, ses peintures, photographies, performances et installations ont été présentées en plusieurs lieux, au Cameroun, mais aussi au Congo, au Gabon, au Tchad, au Maroc et en France.
Infos
DATE |
CONTENU |
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2025/04/171800 |
17.04.2025 18:00 Abattoirs, Anderlecht |
Dans l’espace public, accès libre.
Afro-Renaissance commence sur le site d’Abattoir, face au FOODMET (entrée chaussée de Mons / Clémenceau) à 18h, se poursuit par une partie déambulatoire où l’on suit le performeur dans la rue Heyvaert… jusqu’à la Grande Halle du canal, où la performance COND’ART-NE commencera à 18h30.
Du même artiste dans le festival: Pongo Pete (16.04) Edube (19.04)
En coproduction avec Charleroi danse. En collaboration avec Cultureghem et Abattoir. Dans le cadre de « Les artistes Modaperf/Cameroun au festival Trouble/Bruxelles » Remerciements à la Commune d’Anderlecht.