Brussels Voice Phenomena réactive un ensemble de voix enregistrées sélectionnées dans le fond d’archives bruxellois BNA-BBOT.
Alexandra Lécuiller (FR)
Pour cette performance, Alexandra Lécuiller et le comédien Christophe Brault endossent les rôles de Thomas Alva Edison et Friedrich Jurgerson, pionniers dans l’enregistrement des voix des morts et nous donnent à entendre un Bruxelles oublié qui ne demande qu’à déborder dans notre quotidien. À eux deux, ils orchestrent une danse macabre ressuscitant un paysage sonore anachronique et invisible de Bruxelles. Fidèles à ce motif médiéval, ils nous entraînent à travers les cris de Bruxelles, à la rencontre de ses quartiers, ses laissés-pour-compte, ses coutumes, ses animaux et ses fantômes.
Cette performance est le fruit de deux résidences de recherche à KANAL-Centre Pompidou et la Maison Poème. Elle s’inscrit dans le cadre de la recherche doctorale en Art et sciences de l’art d’Alexandra Lécuiller, menée à l’ENSAV- La Cambre et à l’ULB, sur la place de la voix enregistrée dans la performance et ses possibles interprétations. Christophe Brault, comédien vivant à Paris, performe ici pour la deuxième fois aux côtés d’Alexandra Lécuiller.
Alexandra Lécuiller (elle, la) est doctorante en Art et sciences de l’art à l’ENSAV – La Cambre et l’ULB. Elle vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Sa recherche se concentre sur la voix enregistrée dans la performance et pose la question de l’archive orale comme forme artistique. Sa pratique transdisciplinaire s’articule autour de langages anachroniques ressuscitant les histoires oubliées des invisibles. Son travail a été exposé en Europe et aux USA. Elle enseigne à l’ESA à Paris depuis 2021.
Infos
DATE |
CONTENU |
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2025/04/172000 |
17.04.2025 20:00 La Raffinerie, Bruxelles Réservations |
Durée : 30′
Avec l’aide de l’ENSAV – La Cambre.
En coprésentation avec Charleroi danse. Les enregistrements proviennent de l’audiothèque de Bruxelles Nous Appartient – Brussel Behoort Ons Toe (BNA-BBOT).
En partenariat avec KANAL – Centre Pompidou, avec le soutien de Maison poème et de l’Université Libre de Bruxelles.