Présentation

Profondément ludique et libératoire, WaW explore avec les onze danseurs d’Anima Ardens, ce que cela pourrait signifier pour des hommes fiers de leur masculinité de s’aventurer à la découverte de la part de féminin en eux.

 

Qui mieux que des joueurs de football déchaînés, batailleurs et passablement grossiers dans le vestiaire après un match victorieux, pourrait mieux donner la mesure d’un environnement chargé de testostérone ? La réponse est d’emblée narquoise et évidente ; c’est donc avec l’ambiance du foot et au vestiaire que l’on commence cette recherche auprès d’individus, a priori et de manière stéréotypée, peu enclins à laisser transparaître la moindre émotion ou le moindre geste qui pourrait être associés à la féminité. Ils chantent avec des voix tonitruantes et graves, ils dansent des séquences brèves, basiques et bien rythmées, ils se déshabillent et c’est là avec les corps qui se dénudent qu’ils commencent à parodier ce que pourrait être la pudeur, la camaraderie ou la connivence de l’autre sexe. Ils en jouent d’abord, les ridiculisent, puis les éprouvent, pour enfin s’y vautrer et s’y perdre… avec allégresse.

Aujourd’hui de nombreux chercheurs se consacrent aux études de genre (gender) pour décrypter ce que certains voient comme un phénomène contemporain (mais est-ce le cas effectivement ?), à savoir l’apparition des identités troubles, les glissements du féminin au masculin ou inversement, les changements de sexe et autres introspections liées au genre. C’est dans cet esprit que la pièce entreprend de nous transporter auprès d’artistes, masculins de manière caricaturale, qui interrogent ce qui pourrait être intéressant dans la reconnaissance de l’autre en soi. L’humour est présent en permanence ainsi qu’un dynamisme et une vitalité exacerbées, mais la tendresse et le véritable intérêt pour ce qu’est un corps de femme se manifestent rapidement par le jeu des mouvements et des attitudes, par l’essayage de vêtements ou l’application de maquillage. Jusqu’à la finale transformée en grand sabbat de sorcières qui évoque sans détours les persécutions dont les femmes ont été victimes afin de mieux les subjuguer.

Dates

Profondément ludique et libératoire, WaW explore avec les onze danseurs d’Anima Ardens, ce que cela pourrait signifier pour des hommes fiers de leur masculinité de s’aventurer à la découverte de la part de féminin en eux.

 

DATE CONTENU
2018/05/29 29.05 > 16.06.2018 Théâtre Varia Bruxelles
2019/03/12 12 > 23.03.2019 Studio Thor Bruxelles
2019/04/06 06.04.2019 Charleroi Danse Bruxelles

Distribution

— Chorégraphie, direction artistique

Thierry Smits

— Dramaturgie, collaboration artistique

Antoine Pickels

— Assistants chorégraphe

Vincenzo Carta, Ellie Tass

— Danseurs

Linton Aberle, Ruben Brown, Davide Guarino, Michal Adam Góral, Gustavo Monteiro, Oskari Nyyssölä, Emeric Rabot, Nelson Reguera Perez, Eduard Turull, Duarte Valadares, Paolo Yao

— Création musicale

Nikolas Klau avec Loreto Zamora

— Costumes

Silvia Hasenclever

— Réalisation costumes

Odile Dubucq, Bert Menzel, Hortense Toussaint, Camille de Sancy

 

— Création lumière

Nicolas Simonin

— Régie Lumière

Bruno Gilbert

— Régie Son

Jean-François Lejeune

— Régie plateau

Brahim Sahli

— Production

Fabien Defendini, Karim Mohdhi

— Diffusion

Juliette Buffard Scalabre (Derviche Diffusion)

— Attachées de presse

Astrid Dubié, Séverine Provost (Be Culture)

 

— Remerciements à

Peter Savel, Simon Siegmann, Peter Maschke

— Consultant.e.s

Véronique Danneels, historienne de l’art, Laura Tecco, Caroline Gounongbé et Samantha Blaiberg, obstétriciennes-gynécoloques, et David Paternotte, sociologue

— Professeur.e.s

Nora Alberdi, Laida Aldaz, Douglas Beker, Marta Coronado, Tomas Danielis, Maria Ferreira Silva, Tamara Gvozdenovic, José Luis Londono, Isaël Mata Rojas Cruz, Meri Pajunpaa

— Intervenants rencontre 6 juin

Aurélie Aromatorio, David Berliner, Sébastien Chauvin, Meriam Cheikh, Tommy De Ganck, Irene Zeilinger

— En coproduction avec

la COOP Asbl, le Théâtre Varia, et Charleroi Danse.

— Avec le soutien de

Shelter Production, Taxshelter.be, ING et du taxshelter du gouvernement fédéral belge

 

Vidéo(s)

WaW [We are Woman] - Trailer